Le gingko biloba est utilisé depuis des milliers d’années par des chinois à des buts médicinaux et dans quelques cérémonies religieuses. Les semences sont utilisées comme tonique “yang” des reins, stimulant l’énergie sexuelle et soulageant des inflammations de vessie. Les semences bouillies sont également utilisées pour préparer un thé dans le traitement des troubles pulmonaires (ex. asthme) en raison de l’action anti inflammatoire et anti allergique. Le noyau de la semence est considéré un mets aux effets aphrodisiaques, utilisé dans des mariages et des fêtes. Une consommation excessive du fruit peut cependant s’avérer assez toxique,

Dans l’Occident les parties plus étudiées et utilisées sont des feuilles; le rapport entre l’extrait de Ginko et la guérison ou le soulagement de l’Alzheimer a été démontré que l’irrigation sanguine du cerveau s’améliore ainsi que la performance des neurotransmetteurs. Il améliore des troubles circulatoires (artériosclérose, circulation sanguine des jambes et pieds, etc.), évite le déclin des fonctions mentales et régule les battements cardiaques. Le gingko évite aussi la formation de radicaux libres responsables par le vieillissement des cellules et possède une forte action neuroprotectrice. Il produit également de l’énergie en raison de l’augmentation de l’absorption de glycose dans les cellules et inhibe l’agrégation plaquettaire.

La prise d’extrait de Gingko ne doit pas être faite en même temps que la prise de l’aspirine ou warfarine puisque cette plante a une action qui augmente la fluidité du sang. La plante ne peut pas être prise par des femmes enceintes ou dans les périodes pré ou post opératoire compte tenu du risque hémorragique. Les écorces des semences lors de leur contact peuvent provoquer la dermatite.

Le ginko biloba est originaire de la Chine, a été apporté au Japon au siècle XVII et ensuite en Hollande; on suppose l’existence de ces arbres au Japon avec 3000 ans environ.

Celle-ci est l’unique variété de son genre et l’unique survivant d’un ensemble d’arbres disparus depuis des millions d’années. La plante est ainsi appelée de “fossile vivant”. On connaît plusieurs exemplaires sauvages dans la montagne de Zheijiang (est de la Chine) même lorsqu’on croyait dans sa disparition totale.

Ce sont des plantes idéales pour cultiver dans des rues et aux jardins publiques en raison de leur résistance aux tempêtes, aux fléaux et à l’exposition atmosphérique absorbant l’excès d’oxyde de soufre des moteurs de combustion.

Le Ginkgo Biloba est à la liste rouge des plantes menacées d’extinction en raison de l’action humaine. C’est un des rares êtres vivants qui ont survécu à la bombe atomique d’Hiroshima, au Japon quelques exemplaires ont été trouvés à seulement 10 km du lieu d’explosion.